Les Phospotiries… Voilà un mot bien étrange. Et c’est pourtant un nom justement bien trouvé par Jean-Noël Leboulanger pour définir son art. Du grec « Phos » (lumière) et Potíri (verre), la composition du mot explique en quoi cela consiste. Du verre et de la lumière.
Vous me direz que le verre et la lumière vont ensemble puisque le verre fait de nombreux reflets. Je vous répondrais oui, mais ce qui rend les Phospotiries uniques, c’est la créativité de l’artiste qui les crée. Mais également le fait que cet art fasse appel à la paréidolie pour créer des sujets de conversation. Encore un mot barbare. La paréidolie c’est le phénomène qu’il se passe dans notre cerveau lorsqu’il compare à quelque chose de connu une forme totalement abstraite. Qui n’a jamais vu un lapin ou un coeur dans les nuages ? Ou cette silhouette effrayante dans la nuit, qui n’était qu’un arbre en réalité ? Voilà ce qu’est la paréidolie. Ce phénomène est exploité d’ailleurs dans le célèbre test de Rorschach où l’on reconnait parfois un papillon ou un visage dans une simple tache d’encre.
Différentes techniques
Le procédé des Phospotiries fait appel différentes techniques artistiques.
Tout d’abord il y a une technique d’art plastique, qui consiste à sélectionner et briser du verre. Pas n’importe quel verre mais un objet en verre en 3 dimensions afin d’avoir un rendu particulier. Il faut aussi disposer les morceaux sur un support pour passer maintenant dans la technique photographique. De là, l’artiste va employer ses talents de photographe pour travailler la lumière (photographie = peindre avec la lumière en grec). Il faut que la lumière traverse l’objet mais ne fasse pas de reflets. Ensuite vient la technique de traitement numérique (infographie) pour sélectionner la partie désirée et lui ajouter une symétrie (c’est là que la magie opère). Et pour finir, l’impression sur film transparent qui sera ensuite collée sur une feuille dorée extrêmement fine. Jean-Noël utilise au final, 4 techniques pour 1 tableau : plasticien, photographe, Infographiste et imprimeur.
Chaque tableau est unique
En raison du côté aléatoire du verre qui se brise et de sa disposition, chaque tableau de Phospotiries est forcément unique. Le travail d’un seul tableau représente presque une journée entière à la réalisation (on ne dirait pas comme ça). Mais au delà d’une création unique, chaque tableau est également pluriel. Car chacun y verra quelque chose de différent. C’est là tout l’intérêt de ces oeuvres, qui ont en plus l’avantage d’être des objets de décoration particulièrement belles, modernes et intemporelles. Que vous choisissiez un petit format, un moyen ou un grand, ils apporteront tout de suite une touche très luxe à votre bureau, votre mur ou au dessus de votre cheminée. Que vous aillez des murs en pierre apparente ou un mur uni, l’oeuvre sera toujours mise en valeur et mettra en valeur votre intérieur. Ah oui j’oubliais, les tableaux sont réversibles.
Deux collections
La rareté fait la valeur d’une oeuvre. Afin que chaque client puisse avoir la satisfaction d’avoir un tableau vraiment unique, l’artiste Jean-Noël Leboulanger à décidé de créer 2 collections.
La première « Confidentielle » : Chaque tableau de la série n’est réalisé qu’une fois dans chaque format proposé.
La seconde « Exclusive » : Le client choisi un tableau de la série, il choisi le format du tableau et ce sera le seul et unique tirage de ce tableau. Un tirage unique quelque soit le format.
Par soucis de traçabilité, en plus d’un certificat d’authenticité, chaque oeuvre portera son nom et numéro de série associé au nom du premier acquéreur.
Vous pouvez le rencontrer en ce moment dans le restaurant où il expose « Les Kerguelen » à Baden (2 bis Rue des Artisans, 56870 Baden) en attendant les prochains salons artistiques. Il sera également présent au marché des artisans et commerçants à Auray (56) les 17 juillet et 14 août.
N’hésitez pas à aller visiter son site où Jean-Noël vous raconte l’histoire de son art, sa démarche, ses expositions etc.