À Propos

La Bretagne m’a adopté en l’an 2000. Bien que les débuts n’étaient pas forcément facile, ce travail à me faire accepter par les locaux m’a permis de bien cultiver cet univers qui fait qui je suis aujourd’hui.

Origine de mon nom

Colin du Mont est un pseudonyme, ma véritable identité est Jérémy Beaufrère. Alors que j’étais encore en école de mode, j’ai voulu créer ma marque. Je voulais un nom qui sonne très français et qui s’exporte bien. Je voulais un nom avec un particule car, quoi de plus beau pour se rapprocher d’un conte de fée qu’un nom qui fait penser à la noblesse ? Un nom et une histoire me sont venus. automatiquement à l’esprit. Cette histoire est la mienne, ce nom est en rapport avec mon enfance. Lorsque j’étais tout jeune, mes parents ont acheté une maison de campagne en Normandie, près de Mortagne-au-Perche, dans un lieu-dit : Mont Colin (c’est aussi le nom de ce mont où est bâti la maison). Il s’agit d’une vieille longer de 600 ans. C’est là que j’y ai vécu mes plus beaux souvenirs d’enfance mais aussi que je me suis cassé une dent, ai eu mes plus graves accidents. Je me suis dit « cette maison veut ma peau, alors je vais lui prendre son nom ». C’est une méthode superstitieuse que je me suis inventé pour conjurer le sort et, à la fois, trouver mon nom d’artiste. Aujourd’hui je ne suis plus dans la mode, mais j’ai décidé de garder ce nom pour la partie artistique de mon métier. 

Mon parcours

À l’origine, je suis styliste. J’ai fait mes premiers pas dans l’univers de la mode dès 2004 avec un grand rêve : créer les costumes de cinéma fantastique. C’est un monde étrange et particulier qui nécessite une très grande force de caractère et une certaine forme de méchanceté pour y arriver. Trait qui ne fait pas parti de ma personnalité. Mais j’ai eu la chance, grace à mon frère qui était étudiant à l’ESRA Bretagne (École Supérieur de Réalisation Audiovisuelle) de réaliser une partie de mon rêve qui était de créer de costumes pour le cinéma, et même de réaliser quelques maquillages FX gores, parce que j’adore modeler et transformer.
Au fur et à mesure des années, je me suis rendu compte que j’aime vraiment énormément les costumes de cinéma, mais ce n’est pas cela qui me faisait vibrer. Non car créer un costume, ce n’est que créer un élément de décors mais cela ne me permet pas à moi d’intégrer les univers fantastiques qui me font rêver, de raconter une histoire.
C’est là que je me suis rappelé de la première voie artistique et professionnelle que je voulais emprunter : la photographie.

En effet la photographie à cet avantage de pouvoir représenter tous les univers, de partager la vision du monde du photographe, le rendant acteur mais aussi et surtout de garder une part de mystère qui fait que tu vivras l’histoire que tu imagines sur une photo, histoire différente de celle imaginée par la personne juste à côté de toi.

Je n’ai pas choisi initialement la photographie car les photographes auprès desquels je m’étais documenté, m’expliquaient que le numérique arrivant, tout le monde serait équipé d’un appareil dans sa poche et le métier allait mourir. Ce n’était qu’à moitié vrai, car ils n’avaient pas pensé que le métier allait se réinventer, et que la photo numérique est un véritable métier qui nécessité un savoir faire.
Qu’à cela ne tienne, j’ai pu développer mon univers graphique grace au monde de la mode et me suis formé seul, avec rage et acharnement au métier de photographe.

En 2019, j’ai couvert le Motocultor Festival à Saint-Nolff (Bretagne) pour le compte du webzine MetalNews. Il s’agit d’un festival du genre musical que j’affectionne tout particulièrement : le métal. Vous pouvez lire le Live Report de MetalNews sur cette page.

Et depuis

Je suis toujours en train de me lancer. Un épisode de vie tragique m’a bloqué et empêché de reprendre normalement. Voici l’histoire : j’ai eu la fausse bonne idée de monter ma micro-entreprise seulement quelques mois avant le premier confinement. Le démarrage à été court et spot brutalement comme beaucoup d’autres auto-entrepreneurs. C’est en 2021 que l’on à pu reprendre un rythme de croisière normal. Seulement je suis parti en septembre de cette année là en Ukraine pour suivre un pèlerinage et en rapporter un reportage photo, et j’ai malheureusement été contaminé par le variant Delta du Covid-19. J’ai pu, par miracle, rentrer en France à la fin de cet évènement mais mon état de santé était sérieusement atteint. J’ai dû être hospitalisé d’urgence, mis en coma artificiel plusieurs jours pour rester au total un mois à l’hôpital. Une semaine après ma sortie, pensant pouvoir reprendre doucement le court de ma vie, des complications liées à la maladie se sont manifestées : thrombose et embolie pulmonaire… J’ai donc été en arrêt de travail pendant presque un an dont 8 mois de rééducation cardio et respiratoire.

Aujourd’hui

Maintenant tout va pour le mieux, mais il faut encore que je me fasse ma place dans le monde de la photographie. Cet épisode de vie m’a permis de developper un style de prise de vue qui correspond à mon histoire et mon amour pour la vie. J’en ai profité pour me perfectionner dans certains disciplines et ajouter des notes artistiques dans d’autres.

Bienvenue à vous, j’espère que ma production vous plaira.